2 moi un jour, moi pour toujours...

Voilà ma nouvelle fic, et le le titre ! mdrr

Morgane souriait d’un air absent. Elle était dans la voiture de ses parents, son grand frère était assis à côté d’elle et regardais son téléphone portable avec concentration. La jeune fille de 16 ans regardait autour d’elle, épanouie, sa mère se retourna et lui lança un sourire, en regardant ses trois enfants sur la banquette arrière : Théophile, l’aîné, était un grand jeune homme de 19 ans, ses cheveux blond en crête, son regard gris, sa peau bronzée lui donnait un physique attirant, son visage prenait une expression taquine et amusée dès qu’il regardait sa sœur Morgane, il adorait la taquiner, toute la famille le savait, il avait aussi la mauvaise habitude de la surprotéger. L’adolescente qui jusqu’alors regardait par la fenêtre, se tourna vers sa mère en souriant, elle était grande aussi, avec des yeux bleus pâles, de très longs cheveux noirs, raides. Certaines mèches ondulaient, la jeune fille était fine, presque trop. Elle avait enfin cédé et portait enfin une tenue féminine : une minijupe noir, un débardeur bleu gris, et, on ne peut pas gagner sur tout, ses éternelles baskets. Enfin, le dernier des enfants Silbert, un petit garçon chétif, aux cheveux bruns décoiffés et aux yeux marrons, dormait sur sa sœur, celle-ci lui caressait machinalement la tête en entortillant ses cheveux autour de son doigt. La mère retourna à sa première occupation : surveiller si son mari n’avait pas d’accidents.
Cela faisait plus de 6 heures q’ils voyageaient ainsi à travers le pays. Mr Silbert est devenu au chômage il y a 1 mois, et pour prendre un nouveau départ, la décision avait été prise de déménager, le père avait trouvé un travail dans un parc d’attraction en temps qu’agent de sécurité.

Poté-sur-croix, la petite bourgade où la famille avait maintenant leur nouvelle maison se dessinait à l’horizon, situé à 20 km de la moindre grande ville, perdue en pleine campagne, peuplée d’agriculteurs, cette nouvelle maison s’annonçait un passage difficile pour les citadins. Par delà la fenêtre, des champs à l’infini, un ciel bleu, et une chaleur typique au mois d’août.
Théophile soupira, en rangeant son portable, il se tourna vers sa sœur s’apprêtant à lui lancer une pique, mais son petit frère endormi sur les genoux de Morgane l’en dissuada. Il grogna, en en s’avachissant un peu plus sur la banquette arrière. Morgane le regarda d’un air interrogateur, il lui répondit par un regard furibond, elle bougea légèrement : ses membres étaient ankylosés, ce qui eut pour unique effet de réveiller Arthur, le petit frère. Il releva sa petite tête en s’essuyant les yeux et en cherchant à se rappeler où il était.

- Maman ? demanda le petit garçon
- Oui chéri ?
- On… On arrive bientôt ?
- Oui, ne t’inquiète pas dans 15 minutes, nous y serons.
- Merci ! Dis Nane, tu peux arrêter de me tripatouiller les cheveux ?
- Ah… euh oui ! Excuse-moi Thur !
- M’appelle pas comme ça ! Chuis pas un bébé !
- Tu es un petit garnement ! s’exclama sa sœur exaspérée
- Et toi, tu n’es qu’une adolescente têtue ! intervins Théophile
- T’en mêle pas, toi ! C’est pas moi qui aie fixé mon téléphone, pendant 3 heures en attente d’un message de ta chère petit Claire ! cria sa sœur en prenant la mouche
- Oh ! C’est bon ! Moi au moins j’ai une copine ! Pas comme toi, qui attends toujours le prince charmant !
- Bouffon ! Je ne me tape le premier venu moi !
- Ah bon ! Pourtant, attends… Le morveux là… euh… Matthieu, ce n’était pas un exemple lui non plus !
- Matthieu te dit d’aller te faire foutre ! Et puis d’abord, c’était juste mon meilleur pote !
- Tu parle ! Il matait toujours ton cul ce gars !
- Il faisait ce qu’il veut ! Ta copine, elle a pas de cerveau ! C’est qu’une potiche !
- Idiote !
- Bouffon !
- Saloperie de gamine !
- Dinosaure !
- Godzilla !
- Alien !

Les insultes fusaient dans la voiture, Arthur c’était plongé dans un livre, indifférent, la mère soupirait blasée en jetant des regards suppliant à son mari impassible.

- Ca ne pouvait pas durer ! Ils étaient bien trop calme, ces deux là ! Chéri, tu es le seul à pouvoir faire quelque chose ! murmura la mère
- Hum… Oui, j’essaye ! Théo ! Morgane ! Ca suffit ! On est bientôt arrivé ! Si vous vous taisez jusqu’à la fin, je vous payerais des places pour le parc d’attraction !
- Tu parles, tu les as gratuites ces places… maugréa Morgane
- Pardon ? Tu peux répéter ça Morgane ? demanda le père
- Non Papa ! Je me disais que j’avais hâte d’arriver !
- J’espère bien !
- Menteuse ! chuchota le grand frère en tirant la langue

Il ne reçut pour seule réponse qu’un coup de pied dans la cheville, il étouffa un grognement et se tut, reprenant son attente devant son portable. Un quart d’heure plus tard, la voiture de la famille se gara devant une petite maison, identique à toutes celles aux alentours. En entendant le moteur beaucoup de visages étaient apparus aux fenêtres environnantes, curieux de voir la tête des nouveaux arrivants.
Mr Silbert sortit le premier, donnant les clés à sa femme, il se dirigea vers le coffre bourré à craqué. Mme Silbert ouvrit la porte et entra dans la maison, pressée de découvrir l’état de sa demeure, Arthur la suivi en courant, peu soucieux d’aider les adultes, mais il n’avait que 9 ans… Théo attrapa un gros sac et se dirigea vers le porche, Morgane regarda aux alentours, elle réajusta sa jupe, gênée, se croyant toute nu à cause de la courté de celle-ci. Elle soupira, se ravisa et souleva elle aussi un sac, en le traînant vers la maison.
Lorsqu’il fallut répartir les chambres, une dispute éclata. Morgane voulait la chambre en mezzanine au dessus du salon, et Théophile aussi… Les arguments s’enchaînaient, chacun voulant la pièce, mais à l’issu du combat c’est la jeune fille qui obtient la mezzanine, Théophile ayant cédé devant une chambre plus grande.
La jeune fille déballa son sac, sur le grand lit dont elle avait hérité. Elle sortit ses vêtements, tous ses objets familiers qui faisaient son quotidien. Elle sortit aussi des posters et affiches soigneusement plié qu’elle entreprit d’accroché un peu partout. Les murs de la mezzanine étaient blanc à carreaux obliques verts, les posters de film, d’acteur et les photos leurs donnaient un aspect plus jeune, plus chaleureux. Une fois que l’adolescente eut fini de ranger, elle se pencha sur la balustrade, de son observatoire, elle pouvait apercevoir son petit frère réclamer à manger à sa mère occupée à autre chose, son père était en train de vérifier toute les pièces, son grand frère, lui, était invisible. Morgane observa pendant un moment l’agitation qui régnait, dans ses pensée comme d’habitude, elle réfléchissait beaucoup, elle en était associable d’après ses anciens enseignants. Elle aperçut son petit frère attraper son doudou et le cacher furtivement pour l’emmener dans sa chambre, elle fit mine de n’avoir rien vu… Arthur voulait donner l’impression qu’il était un grand garçon, un homme, mais il était pourtant encore un petit garçon… Autant les deux frères étaient extravertis, autant la sœur était discrète, secrète et renfermée, elle suivait une psychologue pour ça, sa mère disait toujours en souriant que seul l’amour pourrait faire régir sa fille, mais peu de personnes en étaient convaincu. Si Morgane ne parlait pas, c’est qu’elle ne pensait pas que ce qu’elle pensait valait la peine d’être entendu, que personne ne pourrait saisir les mots derrière les mots…
Les heures défilèrent, Morgane n’avait pas bougé, appuyé à la balustrade, le regard dans le vide, l’esprit en effervescence. Théophile arriva et regarda sa sœur silencieusement, elle s’était aperçu de sa présence mais elle n’en laissait rien paraître, elle avait confiance en lui, elle ne s’éloignera pas. Il s’approcha d’elle et s’appuya à côté d’elle, elle se tourna vers lui avec son éternel sourire énigmatique, ce sourire inexpressif que son frère détestait, ce sourire qui montrait le mal-être de sa sœur, ce seul sourire qu’elle se permettait, et le sourire qu’elle avait adopté depuis maintenant 4 ans. Théophile savait ce qui avait provoqué ce changement chez sa sœur, ce qui avait brisé son cœur… C’était le secret de la famille, la chose qui ne pouvait exister, la chose qui arrive aux autres mais pas à vous… Morgane avait perdu sa joie depuis ce jour funeste, elle parlait peu, seulement à sa famille et encore quand elle était bien lunée… Théophile soupira, sa sœur le fixait, elle avait deviné à quoi il pensait, elle perdit son sourire et une larme silencieuse coula sur sa joue. Elle baissa la tête recouvrant son visage de ses cheveux, Théophile lui prit une mèche et lui dit en essayant d’assurer sa voix :

- A table ! Dépêche-toi s’il te plaît, maman est sur les nerfs.
- J’arrive… murmura t’elle d’une voie enrouée

Le jeune homme sortit, Morgane le vit se diriger vers la cuisine, elle le suivit des yeux et finalement descendit, elle s’assit à la place qui lui était réservée, devant elle, une chaise vide car la jeune fille interdisait à quiconque d’occuper à table la chaise en face d’elle… Un ruban orange y était enroulé, sorte de symbole… Le vent passant par la fenêtre ouverte l’agita le ruban commença à se dénouer, toute la famille regardait Morgane, Morgane regardait le ruban. Le ruban se détacha, la jeune fille se leva comme un ressort et l’attrapa avant qu’il ne s’envole, elle se précipita vers la chaise et rattacha le ruban avec soin. La scène avait à peine duré une minute, le repas se continua comme d’habitude, la famille racontant ce qu’il avait ressenti le jour même, la jeune fille fixant la chaise en face d’elle, picorant son assiette...
La soirée se passa devant la télévision pour certain ou dans leur chambre à lire pour d’autre. Morgane s’endormit très vite, encore habillée, la tête reposant sur un livre très épais : « Quand l’autre moi est mort… ».

Les rayons du soleil pénétraient par la fenêtre ouverte, les rideaux s’agitaient, une brise déjà chaude pour l’heure soufflait dans la mezzanine. Une jeune fille aux longs cheveux noirs soupira en s’éveillant, ses yeux pâles s’ouvrirent mais se refermèrent aussitôt, éblouies par le soleil.

Essayez de deviner ce qui s'est passé dans la vie de morgane !

hmm... elle a perdu quelqu'un de sa famille ?

hum je ne répondrssi pas ! mdrr qu'est ce vous en pensez pour le moment ?

hum...... Quand on est trop perspicace on se tait !!!! mdrr

mdr ah bonb étais aps au courant ! mdrr

ah ce point là ????

XD !!!


j'adore Izu !!!

yeauh !! il est cool ton début ^^

pk tu t'excuse kumik ?? j'ai penser a la mêm chose que toi

mdrr oki, le gamine sétaient pa sblonde platine par hasard au fait j'ai al suite ! mdrr



Elle se redressa dans son lit, le livre tomba par terre, l’adolescente le regarda, elle se tourna vers la fenêtre, les rayons l’éclairaient, ses cheveux noirs virevoltaient autour d’elle, ses yeux brillaient, ses vêtement étaient totalement chiffonnés, à genou sur son lit, éclairé par le soleil, Morgane était très belle. Elle se permit un sourie, quand un bruita attira son attention comme un déclic d’appareil photo, elle regarda l’arbre devant sa fenêtre, un objectif était braqué sur elle ! Elle se releva précipitamment et s’approcha de la fenêtre, furieuse, elle s’appuya et l’objectif se décala légèrement révélant un visage. Un adolescent était assis dans l’arbre, il sourit et reprit une photo. Morgane le détailla, il était blond, ses cheveux était mi-longs, ses yeux bleus océan, son teint halé. Morgane ouvrit la bouche pour commencer à parler, mais le garçon s’approcha et inséra sa langue dans sa bouche avant qu’elle ait pu prononcer une seule parole. La jeune fille eut un hoquet de surprise, le garçon arrêta de l’embrasser, il lui fit un clin d’œil et se pencha vers elle, elle essaya de l’éviter, mais il avait prévu le coup, il l’embrassa encore une fois, elle rougit violemment et un déclic se fit entendre : il avait pris une photo. Il s’écarta, sourit, se lécha les lèvres et se laissa tomber de l’arbre, devant une jeune fille abasourdie. Elle se pencha encore plus mais elle ne réussit pas à l’apercevoir. Elle recula d’un pas, elle avait perdu toute contenance, plus de regard vide, plus de sourire inexpressif, seulement un regard furibond et perdu, un visage étonné et énervé.
Théophile entra sur ces entrefaites, il voyait sa sœur de dos, elle se retourna et Théophile la dévisagea en silence finalement il prit la parole :

- Qu’est ce qui s’est passé ?!!
- Hum…
- Répond-moi !
- Je ne sais pas trop ce qui s’est passé…
- Tu mens mal, il ne sait rien passé, et pourtant, ton visage exprime une expression ! La seule trace de colère depuis 4 ans !
- Je n’ai pas dit qu’il ne s’était rien passé, je dis que je n’ai pas tout compris !
- Essaye de m’en parler, enchaîna Théophile d’une voie douce
- Tu ne vas pas apprécier !
- Explique-toi !
- Et bien, ce matin en me réveillant, hum, j’ai entendu le déclic d’un appareil photo, un je me suis approché de la fenêtre et j’étais fixé par un objectif, le gars qui m’avait pris en photo c’est enfuit, c’est tout !
- Tu es victime d’un pervers qui prend des photos et c’est tout ???!!!, hurla-t-il à moitié
- Oh ! C’est bon ! C’est la première fois ! Ce n’est pas grave et puis il a réussi à réveiller la colère en moi ! On oublie tout, en plus aujourd’hui papa va reprendre le travail…. Commença Morgane
- Il l’a déjà repris, il est 11h30 ! la coupa-t-il
- Oui, bref ! Aujourd’hui on va à son parc d’attraction alors ne gâchons pas son bonheur ! Ni son premier jour !
- Ok, je laisse passer, mais as-tu eu le temps de voir son visage ?
- Non, désolé…
- D’accord, change-toi, je crois qu’on va pouvoir manger ! Et fais plaisir à papa pas de…
- C’est bon ! Au revoir Théo ! coupa Morgane en le mettant dehors.

trop génial ^^ (rien d'autr a dire tellement sa m'a couper le soufle XD)